Les sorcières de la nuit

Les sorcières de nuit, ou baloi ba bosigo, sont principalement des personnes âgées, des femmes qui se rassemblent la nuit en petits groupes puis voyager à travers la campagne en enchantant leurs malheurs.

Au lieu de porter des vêtements, ils/elles se maculent le corps avec des cendres blanches ou le sang des morts.

L’admission au groupe est ouvert à quiconque, mais le demandeur doit prouver sa vocation en causant la mort d’un parent proche, généralement un enfant premier-né. Les initiés reçoivent ensuite une pommade qui leur permet se réveiller instantanément et de rejoindre leurs collègues quand ils sont appelés.

Certaines tribus disent qu’un médicament spécial est injecté dans le pouce de la sorcière, et quand son pouce la démange, elle se réveille et part au lieu de rendez-vous. Parmi leurs activités présumées figure l’exhumation de cadavres récemment enterrés, ce que les sorcières de la nuit accomplissent en utilisant une magie spéciale qui fait flotter le corps à la surface.

Les sorcières prennent alors n’importe quel pièce du corps dont elles ont besoin pour leurs sorts et leurs médicaments. Murs et les portes verrouillées ne peuvent empêcher une sorcière d’entrer dans la maison d’une victime.

Une fois à l’intérieur, la sorcière coupe sa victime en morceau et insère des petites pierres ou des fragments de chair qui le rendront malade et éventuellement causer la mort si elle n’est pas traitée.

Les sorcières de la nuit choisissent les hiboux comme familiers et chevauchent sur les hyènes pour couvrir de grandes distances, avec un pied sur la branche en arrière et un pied sur le terrain.

Les membres de la tribu Bakgatla disent que les sorcières fabriquent leurs propres hyènes à partir de porridge puis activez-les avec des médicaments spéciaux.

Bien que les croyances en des sorcières de la nuit soient largement répandues, beaucoup d’Africains prennent ces histoires à la légère, reconnaissant que personne n’a réellement vu baloi ba bosigo au travail.

Mais concernant les activités de jour, les sorciers sont pris au sérieux, comme beaucoup de gens ayant vu les résultats de go jesa («se nourrir»), ou de la pratique de mettre du poison dans la nourriture ou la boisson.

Dans certains contes, la sorcière utilise du poison qui lui permet de se transformer en un crocodile miniature, rongeant l’intérieur de la victime jusqu’à sa mort. Mais la plupart des contes décrivent le vrai poison, comme un produit agissant si lentement qu’aucune personne ne peut être soupçonnée, lorsque la victime est gravement malade ou mourante.

 

Extrait de The encyclopedia of Witches, Witchcraft and Wicca, by Rosemary Ellen Guiley

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