Le 10 janvier a eu chaque année le Festival du Vaudou ou Fête du Vaudou, au Bénin. Cette fête nationale est devenue incontournable pour les béninois, à tel point qu’elle est fériée depuis 1998.
La fête a été institué par Nicéphore Dieudonné Soglo, président de la République du Bénon de 1991 à 1996.
Le terme « Vodoun » utilisé par les béninois, désigne d’après Nofi Media, « mets-toi à l’aise et sers-toi de ce dont tu as besoin dans la nature« , ou encore « ce qu’on ne peut élucider, la puissance efficace ».
« Le vaudou, originaire du royaume de Dahomey (actuels Togo et Bénin), n’est pas précisément né à Ouidah. Mais c’est de là que ce culte de l’invisible et des esprits de la nature s’est exporté en Louisiane, au Brésil, en Haïti, pour compter aujourd’hui 50 millions de membres à travers le monde« , expliquent plusieurs sites d’information.
La célébration de ce culte ancestral met en avant la spiritualité sur la base des autres éléments (eau, terre, feu, air) et le culte des ancêtres. Les divinités honorées durant une semaine sont Legba, le messager ; Kokou, le gardien ; Ogoun, le dieu du fer ; Mani Wata, la déesse des eaux ; ou encore Zangbeto, le gardien de la nuit ; …
Les dieux créateurs du Vaudou, Mawu et Lissa ont eu 14 enfants dotés de pouvoirs extraordinaires : Chango, le dieu du tonnerre ; Nana Bouloukou, la déesse de la terre, de la nuit et ses mystères ; Mami Wata, divinité des eaux ; Xêvioso ou Shango, dieu du ciel ; Sakpata ou Chakpana, dieu de la terre ; Dan, le serpent ; Gou, le dieu des forgerons, des chasseurs et plus généralement du fer ; Lègba ou Elegbara ou Eshu, dieu de la croisée des chemin, du désordre, de la méchanceté, de l’intelligence et de la ruse ; ….
Le Togo a également son Festival du Vaudou, dont la première édition a eu lieu en octobre 2006. Ainsi, le premier festival des divinités du culte vaudou s’est déroulé à Lomé au Togo, organisé par l’Association togolaise pour la promotion et la protection du patrimoine africain.
«Ce festival a pour but de montrer les connaissances que nos ancêtres utilisaient pour maîtriser l’environnement et de donner l’occasion à la manifestation de ces connaissances» avait déclaré Wilson Alexis, porte-parole de l’Association à VOA Afrique.
Image de Une : Autel vaudou et fétiches à Abomey au Bénin, mars 2008.(Wikimedia)
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