Monument mégalithique composé d’un ensemble de structures circulaires concentriques, Stonehenge a été érigé entre -2 800 et -1 100, du Néolithique à l’âge du bronze.
Situé à treize kilomètres au nord de Salisbury, et à quatre kilomètres à l’ouest d’Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre), l’ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d’Avebury sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans un ensemble intitulé « Stonehenge, Avebury et sites associés ».
Une étude du magazine Smithsonian, publiée en octobre 2016, suggère que 15 monuments auparavant inconnus se cachent sous le site et ses environs.
Les chercheurs ont utilisé plusieurs techniques comme la numérisation laser 3D ou un radar qui analyse le sous-sol, pour prouver ses hypothèses et créer une carte détaillée de toute la zone.

D’après le communiqué de l’Institut Ludwig Boltzmann pour les fouilles archéologiques et l’archéologie virtuelle, ces techniques sont connues pour être bien moins destructrices que les fouilles traditionnelles.
Une des nouvelles découvertes est une ancienne auge qui traverse le « Cursus » (un fossé qui s’étend d’est en ouest sur une longueur d’environ 3km au nord de Stonehenge), selon Vince Gaffney archéologue à l’université de Birmingham en Angleterre.
Ce dernier a expliqué qu’il pensait que le « Cursus » s’alignait avec le lever du soleil aux équinoxes d’été et d’automne. Et cette auge récemment découverte aurait pu être un moyen pour les gens de faire des cérémonies vers le centre de Stonehenge jusqu’au sud.
L’auge et les autres monuments découverts ont « complètement transformé » la manière dont les archéologues voient cette zone, a expliqué Vince Gaffney. Pourtant, lorsque vous creusez des trous, « vous ne savez pas à quoi vous attendre », a-t-il confié.
Une enquête menée sur les résultats d’une recherche précédente a indiqué que cette zone est probablement la plus vieille région continuellement occupée de Grande-Bretagne. Les scientifiques derrière la recherche ont affirmé que cette terre pourrait être habitée depuis 8 820 avant Jésus-Christ.
En septembre 2015, les restes d’un monument, composé d’au moins 90 imposants monolithes ont été détectés à Durrington Walls, à moins de trois kilomètres de Stonehenge, le plus grand des symboles de la préhistoire britannique.
Certains des menhirs hauts de 4,5m, sont couchés sous des sédiments de près d’un mètre d’épaisseur. Cette découverte a été possible grâce à l’utilisation d’un radar à pénétration de sol, aux alentours du cercle de pierres, situé dans la plaine de Salisbury (Wiltshire).
Alignés, ces blocs semblent avoir été postés en lisière d’un immense arc à proximité d’une vaste dépression naturelle, près de la rivière Avon.
Il s’agit d’une sorte d’ »arène rituelle« , d’après Vince Gaffney, archéologue impliqué dans les travaux. « Ces pierres pourraient avoir été mises en place par les mêmes bâtisseurs que ceux de Stonehenge », a indiqué ce dernier.
En 2014, 15 structures méconnues (cromlechs, tumulus, puits, etc) ont été identifiés dans les sous-sols environnant le célèbre site mégalithique dans le cadre de cette même étude du Stonehenge Hidden Landscapes Project, menée par l’Université de Birmingham et l’Institut Ludwig Boltzmann (Autriche), spécialisé dans les prospections archéologiques non invasives.