Sous-genre des œuvres littéraires fantastique, de fantasy, d’anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. Ce courant fait référence à l’utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle, puis à l’époque victorienne, avec l’usage de matériaux « nobles » tel que le cuivre, le laiton, le bois et le cuir.

Certains préféreront parler de « rétrofuturisme » ou de « Uchronie Steampunk » pour désigner le mouvement. Littéralement steampunk signifie « punk à vapeur« , parfois « futur à vapeur« .
En effet, « le futur est particulièrement présent dans le steampunk« , d’après Marie Truchot, dans Le Monde du Livre. Cette dernière cite l’écrivain Daniel Riche : « le steampunk s’efforce d’imaginer jusqu’à quel point le passé aurait pu être différent si le futur était arrivé plus tôt« .
Ce terme a été inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXème siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXème siècle.
Le terme « steampunk » a été créé par K. W. Jeter, auteur californien ayant inventé le genre pour qualifier les aventures qu’il écrivait avec Tim Powers et James P. Blaylock.
Prenant racine à la fin des années 1980, il fait référence au cyberpunk (association des mots cybernétique et punk), genre de la science-fiction apparenté à la dystopie (futur proche très sombre) et à la hard science-fiction. Par opposition, le steampunk est plus joyeux que le cyberpunk, les récits sont souvent truffés d’humour, d’anachronismes, de personnages excentriques.
Pour Marie Truchot, « cet environnement donne avec les protagonistes, leurs costumes et leurs manières de s’exprimer cette atmosphère si particulière. Il s’agit d’une époque victorienne fantasmée, dans laquelle les machines utilisant de la vapeur et des rouages sont nombreuses. Il y a, dans les univers steampunk, différentes innovations futuristes qui gardent cette esthétique propre à l’époque« .

Le Steampunk est développé par le cinéma, la musique, le dessin et par le mouvement « Do It Yourself« . Des passionnés donnent vie à leur personnage grâce à des réalisations artisanales (costume, accessoires, décoration).
Ces derniers développent une histoire complète, avec une époque, un costume, un personnage construit, à la différence du cosplay qui se base sur un personnage existant. La communauté des passionnés du Steampunk est représentée par plusieurs associations, dont les membres de nomment « vaporistes« , ou « Steamers« .
Pour en savoir plus
- BARILLIER Étienne, Steampunk : l’esthétique rétro-futur, Les montons électriques, Lyon, 2010
- BENOIT Benjamin, Londres victorien, énergie vapeur, renversement social : les rouages du steampunk
- BOULET, Formicapunk : Bouletcorp
- COLLECTIF, Steampunk, Bragelonne
- MR. C, Steampunk : Fantaisie à vapeur ou néologisme fantaisiste, Le cafard cosmique
- MUTELET Marie-Caroline, La dystopie, gros plan sur un genre littéraire en pleine explosion…, Le monde du livre
- UBIC, Uchronies, et si…, Le cafard cosmique
J’ai découvert le steampunk via une amie qui s’habillait avec des corsets et qui s’inspirait de ce mouvement. Les fans de steampunk sont très créatifs et très intéressants à écouter lorsqu’ils parlent de leur passion. Merci pour ce bel article ❤
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Le Steampunk ne se défini pas, il se vit. Participez aux conventions et autres manifestations pour découvrir un monde passionant.
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