Poupée, souvent de cire, pouvant être parfois de bois ou de chiffons, elle sert à jeter des sorts.
La dagyde, du grec dagos, poupée, apparaît dès l’Antiquité. D’ailleurs, certaines de ces poupées magiques ont retrouvé dans le sanctuaire d’Isis et de Mater Magna (Ier et IIIème siècles) à Mayence.
Dans Les Métamorphoses d’Apulée (IIème siècle), la sorcière Pamphile envoie sa servante Photis recueillir des cheveux pour jeter des sorts aux personnes dont ils proviennent.
Les dagydes réapparaissent au Moyen Âge, on en trouve des exemples au moins depuis le XIIIème siècle en Europe.
La poupée représente une personne, et les actions sur la poupée sont supposées avoir des effets sur la personne à travers la poupée. Elle doit contenir un élément de la personne (cheveux, ongles, peau morte, sang, …, afin de l’envoûter.
Son nom est inscrit sur un morceau de papier, ou une image. La poupée est ensuite utilisée pour divers usages, allant du bien au mal.
Par exemple, dans la Magie noire, la dagyde est piquée d’aiguilles, coupée ou brûlée à certains endroits. La personne visée est censée souffrir aux endroits où la poupée a été atteinte.
Appelée également poupée Vaudou, la dagyde représente l’esprit d’une personne, employée aussi pour lui jeter des sorts.